Tout mon travail cherche à donner une représentation au corps de la femme, mais pas comme un corps-corpus modelable à l’infini,par la technologie d’aujourd’hui… mais un corps-anima insaisissable…
Résistance aux stratégies sociales du paraître, la peau comme une frontière biologique entre l’intérieur et l’extérieur, entre soi et les autres, est vouée à s’habiller et se déshabiller, à se dissimuler comme à se montrer, à transparaître, comme à apparaître… à se laisser habiter…
Ainsi la présence prend corps dans l’absence et l’absence, le vide se met en lumière dans la matière… »
Carole AUBERT - Mars 2010